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Ou comment réduire au quotidien notre impact sur l’environnement
Et voilà, la rentrée est là… et avec elle, la course aux fournitures scolaires pour beaucoup de parents. Face aux étals de supermarchés qui débordent de marchandises et face aux panneaux fluos des promos qui se multiplient, nous sommes nombreux à nous interroger sur les impacts de ce mode de consommation et sur ses conséquences.
Chacun à notre niveau, nous avons pu identifier certains enjeux clés :
L’ennemi public numéro 1 étant le plastique. Pourquoi ? Parce qu’il est partout, notre civilisation l’utilise pour tout. Faites le test, regardez les objets qui vous entourent sur votre bureau, dans votre cuisine… Or le plastique n’est pas biodégradable, il est recyclable pour peu que les déchets ait été bien triés, mais malheureusement, c’est souvent dans la nature, et plus particulièrement dans les océans qu’on le retrouve. Et les conséquences sont graves. Dans les magasins, cependant, difficile de l’éviter : il emballe tout ! C’est donc à nous consommateurs de faire évoluer les pratiques en mettant en place des alternatives. Certains pratiquants du zéro déchet affichent fièrement la quantité de déchets qu’ils ont produits en un an et qui tiennent dans un grand bocal : de quoi faire réfléchir.
C’est ce que permet, notamment la réflexion autour du zéro déchet. Pour éviter les emballages en plastique qui finissent directement à la poubelle quand nous déballons les courses, achetons en vrac et utilisons des sacs en voile de coton légers ou des pots en verre récupérés (le pot de sauce tomate fait très bien l’affaire !). Il s’agit aussi d’éviter tous les objets à usage unique et jetables (couverts en plastiques, rasoirs jetables, brosse à dent en plastique, mouchoirs en papiers…) pour s’équiper d’objets durables. Et sans se ruiner. On réutilise les astuces et habitudes de nos anciens que nous avions laissées de côtés, et utilisons plutôt mouchoirs et lavettes en tissus pour remplacer le sopalin – il est possible de recycler de vieux vêtements à cette fin ! On s’équipe de brosse à dent en bambou dont la tête seule est remplaçable… On a apprend à fabriquer les tawashi : des éponges faites maison avec des récupérations de tissus, de collants, etc…
La notion de déchets recouvre aussi les polluants, ainsi de nombreux pratiquants du zéro déchets prône l’utilisation de produits moins transformés dans la salle de bain et pour l’entretien de la maison. L’occasion de se transformer en petit chimiste vert, équipé de savon de marseille, de bicarbonate de soude et de vinaigre pour composer nos propres produits d’entretien.
Dans la cuisine et au jardin, c’est le compost que l’on retrouve : il nous permet de réduire nos déchets alimentaires et verts tout en nous offrant un terreau riche pour nos plantes ou nos potagers. 20 kilos de déchets de cuisine, c’est 7 kg de compost ! Et si vous n’avez pas de jardin, vous pourrez découvrir le lombricomposteur qui s’adapte à la vie en intérieur. Le CPIE pourra vous accompagner et faire de vous un guide composteur.
Si le plastique est l’ennemi numéro 1, nous sommes notre meilleur allié. C’est à nous de prendre conscience de nos impacts sur l’environnement et c’est nous qui avons les moyens de faire évoluer nos sociétés. Chacun à son rythme, nous pouvons changer une habitude, puis une autre pour effectuer notre propre transition.
Commençons par acheter en vrac, ou bien par fabriquer nos cométiques, ou encore nos produits d’entretiens… débutons un compost… Les possibilités sont nombreuses et la meilleure manière d’avancer c’est de commencer et de tester ce qui nous convient.
Les bons conseils pour ce lancer ne manquent pas sur la toile, voici quelques sites qui pourront vous orienter :
https://consommonssainement.com/
https://www.famillezerodechet.com/
https://www.facebook.com/Z%C3%A9ro-D%C3%A9chet-Dunkerque-123538885035231/
et si vous habitez sur le territoire de la Communauté Urbaine de Dunkerque et souhaitez composter, renseignez-vous ici :
https://www.communaute-urbaine-dunkerque.fr/compostage/